- 16 mars 2016 - Ukraine
L'HISTOIRE DES GRÉCO-CATHOLIQUES
Les 8-10 mars, 70 ans se seront écoulés depuis le concile de Lvov, lequel a pris la décision d’abolir l’Union de Brest de 1596 et du retour des gréco-catholiques d’Ukraine occidentale au sein de l’Église orthodoxe russe.
Il faut revenir aux faits historiques avec paix et lucidité, pour revenir à l'Union future entre les Églises chrétiennes.
À ce moment, une partie du clergé et des fidèles uniates sont revenus sincèrement à la foi orthodoxe. Cela est témoigné non seulement par les documents historiques, dont ceux qui concernent l’activité du protopresbytre Gabriel Kostelnik, qui, bien avant le concile de Lvov sympathisait avec l’orthodoxie.. Actuellement, en Galicie, près de 900 paroisses orthodoxes n’ont pas souhaité revenir à "l’uniatisme" et ce, même après la légalisation de l’Église gréco-catholique ukrainienne.
Cependant, il convient aussi de reconnaître qu’une partie du clergé et des fidèles "uniate"s n’ont pas accepté le concile de Lvov. En 1990 a commencé la renaissance de l’Église ukrainienne gréco-catholique, qui est sortie des catacombes avec animosité et un esprit agressif envers l’orthodoxie.
Aujourd’hui, dans les médias, existent des tentatives de noircir les actes du concile de Lvov de 1946, dans lesquelles est présentée uniquement l’action du régime athée visant à anéantir les gréco-catholiques en Galicie avec l’aide des orthodoxes.
Cependant, on ne peut donner une évaluation de l’activité du concile sur la seule base des faits des persécutions contre les gréco-catholiques, sans parler des souffrances de l’Église orthodoxe de la part du pouvoir soviétique, des tortures subies par les clercs orthodoxes et la multitude des fidèles. et
On ne peut donner une évaluation du concile sans se souvenir des dizaines d’années de souffrances de la population orthodoxe résultant de la politique uniate, lesquelles ont commencé dès l’union de Brest de 1596.
En outre, la principale raison de la liquidation de l’Église gréco-catholique ukrainienne par les organes répressifs de l’Union soviétique fut la collaboration ouverte de cette avec les troupes d’occupations de l’Allemagne nazie et leurs suppôts sur le territoire de l’Ukraine occidentale.
De part et d'autre, responsables orthodoxes et responsables catholiques, considérent qu’aujourd’hui, dans leurs relations, il convient que les orthodoxes et les gréco-catholiques, pensent non pas à la recherche des coupables, mais à l’élaboration d’une conception de coexistence pacifique dans une Ukraine une, ainsi qu’à une collaboration dans les domaines où cela est possible.
Il faut étudier en outre, et en détails, tous les faits afférents à la douleur historique des deux côtés et les discuter ouvertement dans le but d’une compréhension réciproque et de l’édification de relations constructives ». (sources : Orthodoxie et FPIC)
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